Le Maine Coon est l’une des races de chats les plus populaires en France et dans le monde depuis une dizaine d’années. Cette race a une histoire particulière et l’animal possède des caractéristiques assez uniques que nous allons prendre le temps de vous présenter dans cette page que nous lui consacrons.
Nous vous proposons donc de partir à la découverte de ce superbe et incroyable animal qu’est le chat de race Maine Coon auquel est consacré tout le travail de notre chatterie Nikomacoon’s, élevage de Maine Coon familiale installé dans le nord-est de la France.
SOMMAIRE DE CE GUIDE
- L’origine du Maine Coon
- L’histoire du Maine Coon
- Un chat au physique incroyable
- Le Maine Coon : un chat XXL
- Le standard du Maine Coon
- Le caractère du Maine Coon
- Les couleurs du Maine Coon
- L’alimentation du Maine Coon
- Le toilettage du Maine Coon
- Les principaux problèmes de santé du Maine Coon
- Le prix du Maine Coon
L'origine du Maine Coon
Le Maine Coon est une des races de chats les plus populaires de ces dernières années. Souvent mal orthographiée (on voit régulièrement le nom de cette race écrite sous la forme « main coon« , « mencoon« , voire « menkoun« …), il est possible de trouver plusieurs histoires qui racontent l’origine de la race. Ces histoires sont plus ou moins romanesques, plus ou moins élaborées ou plus ou moins fantasques. Chacun peut défendre et s’approprier la version de son choix puisqu’il n‘y a aucune vérité indiscutable au sujet de l’origine du Maine Coon.
Voici les principales histoires qui tentent d’expliquer la création et l’origine des chats Maine Coon. Faites votre choix !
Les chats de Marie-Antoinette
À la toute fin du XVIIIe siècle, un capitaine originaire du Maine aurait embarqué sur son bateau six chats de la reine Marie-Antoinette (1755-1793, épouse de Louis XVI). Celle-ci aurait confié au capitaine Samuel Clough ses six chats adorés (sans doute des Angoras turcs) pour les mettre à l’abri en Nouvelle-Angleterre alors que la Révolution française menaçait fortement la monarchie en 1793… À leur arrivée dans le Maine, les chats royaux se seraient échappés et se seraient mêlés aux chats locaux pour créer la race Maine Coon. Cette version a l’avantage d’offrir à nos chers Maine Coons des origines royales qui, avouons-le, leur vont plutôt bien !
Le capitaine anglais
Cette fois, le capitaine, d’origine anglaise, se nomme carrément Coon. Il est passionné de chats, dont il possédait une collection à bord de son bateau. Ses protégés auraient « fricoté » avec des chats locaux à poils longs lors d’escales en Angleterre. Il s’agirait d’Angoras ou de Persans, dont on sait qu’il avait la cote en Grande-Bretagne à la fin du XVIIIe siècle. De ces rencontres entre les chats du capitaine et des chats anglais seraient nés des chats à poils longs qui ont été introduits dans le Maine lors d’escales. Ces chats auraient été nommés « Coon’s cat », avant qu’on ajoute à leur nom l’endroit où ils proliféraient, donc Maine Coon.
Les marins au long cours
Début XVIIIe, l’état du Maine, l’un des six que comprend la Nouvelle-Angleterre, au nord-est des États-Unis, était un secteur bien connu pour ses ports et ses abris naturels, si bien que des marins du monde entier y débarquaient, notamment beaucoup d’Anglais. On raconte que des marins au long cours auraient ramené et débarqué dans le Maine des chats ramenés de leurs lointains voyages. Angoras et Persans (encore eux !) auraient ainsi eu l’occasion de se mélanger à des chats « locaux » pour donner le rustique Maine Coon.
Les origines vikings
Parce qu’il ne fait plus de doute que les Vikings ont été les premiers à traverser l’atlantique pour atteindre le sol américain plusieurs siècles avant les Espagnols et qu’il est également reconnu que les Vikings voyageaient avec des chats, les hommes du nord ont tout pour porter, aux alentours de l’an 1000, l’hypothèse d’une introduction de chats à poils longs de l’autre côté de l’Atlantique. Ces chats, qui pourraient être des chats des forêts norvégiennes, se seraient mêlés aux chats sauvages locaux pour créer la race Maine Coon.
La sélection naturelle
La relation avec les Vikings évoquée précédemment est peut-être à voir un peu différemment. En effet, la ressemblance des Maine Coons avec les chats des forêts norvégiennes pourrait s’expliquer par une sélection naturelle qui aurait été opérée en parallèle des deux côtés de l’océan, en Nouvelle-Angleterre (nord-est des États-Unis) et en Norvège (nord de l’Europe), puisque les climats hivernaux de ces deux endroits sont assez proches.
Croisement avec un bobcat/lynx
L’hypothèse d’un croisement entre chats domestiques et chats sauvages a les faveurs de certains. Le chat sauvage serait en l’occurrence un bobcat, proche du lynx. Les chats issus de ce croisement bobcat/lynx ont une fourrure dense, du duvet et des plumets aux oreilles, des poils entre les doigts et ils sont puissants et musclés. Une description qui ressemble d’assez près à celle des Maine Coons actuels.
Une légende tenace pourtant impossible
Sans doute parce que le nom de la race contient le mot « coon » qui fait penser à « racoon » qui signifie raton laveur en américain, une légende voudrait que le Maine Coon soit le fruit du croisement d’un chat sauvage et d’un raton laveur. N’y allons pas par quatre chemins, il faut signaler que c’est absurde puisqu’un croisement entre ces deux espèces est totalement impossible du point de vue de la génétique.
L’histoire du Maine Coon
Un siècle pour être reconnu
Quelle que soit l’origine du Maine Coon, l’animal a conquis les fermes du Maine au XIXe siècle où ses qualités de chasseur ont été appréciées. C’est en 1860 que le Maine Coon est présenté pour la première fois lors d’expositions qui se sont tenues à Boston (Massachusetts, état voisin du Maine) et à New York (à environ 500 km de Maine).
Le premier Maine Coon à avoir été officiellement répertorié se nommait Captain Jenks of the horse marines, soit le titre d’une chanson du music-hall de l’époque. Ce chat était noir et blanc et appartenait à une certaine madame Pierce.
Dix ans plus tard, en 1870, les organisations et les clubs n’ont toujours pas reconnu le Maine Coon comme race. Pourtant, des races nommées « Maine » ou « Maine Coon cat » étaient présentes, mais seulement représentées par des chats avec une robe couleur brown tabby (voir notre guide sur les couleurs du Maine Coon).
C’est en 1878 qu’eut lieu la première exposition féline aux États-Unis, à Boston. Ce 21 janvier 1878, douze Maine Coons furent présentés et jugés dans une catégorie « à part », ce qui marquait quand même un début de reconnaissance.
En mai 1895, une femelle brown tabby nommée Cosey remporte le concours de l’exposition du Madison Square Garden à New York. Lors de cette exposition, 176 chats étaient réunis et ils étaient répartis en fonction de la longueur de leurs poils (courts ou longs) et de leur sexe. Les Mains Coon furent donc jugées avec des Persans et des Angoras.
Un mâle à la robe brown tabby nommé King Max fit ensuite parler de lui à Boston en remportant un concours en 1897, 1898 et 1899.
Il faut finalement attendre le livre d’enregistrement des chats du CFA (fondé en 1908) pour voir apparaître 28 Maine Coons.
Une longue période de désintérêt pour le Maine Coon
Les races importées d’Angleterre comme le Persan vont envahir les concours et les expositions au début du XXIe siècle aux USA. Juges et éleveurs vont accorder leur attention à ces chats placides et ainsi pousser le chasseur de souris qu’est le Maine Coon à retourner dans les fermes. Quelques Maine Coons réalisent néanmoins des coups d’éclat lors de concours, mais la race apparaît encore régulièrement en catégorie « all other variety », ce qui démontre que dans la première partie de ce XXe siècle, le Maine Coon n’était toujours pas reconnu à part entière.
Des années 50 véritablement fondatrices de la race
Les choses s’accélèrent à partir des années 50. Le premier club de race est créé aux USA en 1953. Il s’agit du Central Maine cat club (CMCC). Celui-ci lance ses expositions la même année. En 1956, le Docteur Rachael Salisbury, qui était également éleveur et juge, écrit un standard qui permet de juger les Maine Coons grâce à cet écrit fondateur. La race reprend du poil de la bête et en 1968, des éleveurs fondent le Maine Coon breeders and fanciers association (MCBFA) qui, en cinq ans, à force d’un travail acharné, parvient à faire abondamment parler du Maine Coon aux États-Unis, mais aussi en Europe.
En 1976, c’est la consécration : le Cat fanciers association (CFA) accepte le Maine Coon et son standard et l’inscrit dans son livre d’origine. En parallèle, le MCBFA prend toujours plus d’ampleur et c’est par son réseau que des créateurs de lignées vont poser les bases de tous les chats et de toutes les couleurs que l’on connaît aujourd’hui. L’étude des pédigrées actuels permet de remonter jusqu’à une demi-douzaine de chatteries, généralement reconnues comme chatteries fondatrices de la race Maine Coon telle qu’on la connaît aujourd’hui :
- Chatterie Whittemore – Augusta (Maine) / 1940-1950
- Chatterie Abnaki – Portland (Maine) / 1960
- Chatterie Dirigo – Hanover (New Hampshire) / 1970
- Chatterie Onat – Deer Isle (Maine) / 1950-1960
- Chatterie Kerry-Kits – Kennebunkport (Maine) / 1970
- Chatterie Le Beau Minu/Mountview – Gorham (Maine) / 1971
- Chatterie Heido-Ho – Denver (Colorado) / 1970
L’histoire du Maine Coon en France
Le retour en Europe (eh oui), s’est effectué par l’Allemagne. La France a accueilli ses trois premiers Maine Coons de lignée directement originaire des États-Unis en 1981. Le premier club dédié à la race date de 1987 et on considère que c’est à partir de 2011 que le Maine Coon dépasse les Persans pour devenir la race de chat préférée des Français. Cette année-là, on comptait 4 840 inscriptions Loof pour le Maine Coon. En 2021 ce nombre avait déjà quasiment été multiplié par cinq (23 549) et représentait 38% des pedigrees LOOF.
Un chat au physique incroyable
Le Maine Coon est une race définitivement pas comme les autres ! Voici quelques éléments qui font de ce chat un chat réellement unique.
Corps
Une des caractéristiques les plus remarquables du Maine Coon est sa grande silhouette allongée et rectangulaire. Le Maine Coon est un grand chat (une des plus grandes races de chats domestiques, avec le Savannah), et c’est ce qui plait ! Il n’est pas rare de voir des spécimens mesurer jusqu’à 1m de long (du nez à l’extrémité de la queue). L’ensemble du corps est harmonieusement proportionnée et présente une musculature généralement importante et développée, ainsi qu’une large poitrine.
En ce qui concerne la tête du Maine Coon, celle-ci s’avère de taille moyenne et de forme plutôt ronde. Elle affiche des pommettes bien marquées et un front haut légèrement arrondi, tandis que son museau présente une forme carrée distinctive chez les spécimens les plus typés, que l’on appelle souvent « la boite ».
Oreilles et yeux
Les yeux du Maine Coon sont remarquablement grands, en forme d’amande et légèrement écartés, pouvant présenter une variété de couleurs captivantes (jaune, bleu, vert, marron).
Au niveau des oreilles, le Maine Coon présente une autre spécificité remarquable de la race, puisque celles-ci, grandes et hautes, sont couvertes de poils formant de délicats plumets à leur extrémité, nommés « lynx tips » (donnant ainsi un air de lynx à ce chat domestique). Sans doute une des particularités physiques les plus attrayante du Maine Coon ! Il faut par ailleurs savoir que ces plumets en bout d’oreille ont une utilité bien précieuse : ils aident très efficacement le Maine Coon à capter les sons. Le Maine Coon dispose en effet d’un pouvoir de mobilité des oreilles extraordinaires, de 75° à presque 90° ! L’abyssin est la seule autre race de chat disposant de cette même capacité.
Poil et fourrure
Concernant sa fourrure, elle va du mi-long au long sur l’ensemble du corps du chat. On notera la présence, la plupart du temps, d’une belle collerette autour de son cou, autre signe distinctif de la race. La texture du poil est, quant à elle, à la fois souple et soyeuse, agrémentée d’un sous-poil fin pour une sensation de douceur optimale. Le poil s’amincit légèrement sur les cuisses et les épaules pour devenir plus dense et compacte au niveau de l’abdomen.
Enfin, le Maine Coon présente une longue queue recouverte de poils abondants, large à la base et effilée vers l’extrémité, appuyant un peu plus encore l’impressionnante allure de cet animal.
ATTENTION : le Maine Coon n’est pas une race de chat hypoallergénique ! Nous déconseillons donc l’adoption d’un Maine Coon aux personnes sujettes aux allergies liées aux poils de chat. Si jamais vous souhaitez malgré tout faire l’acquisition d’un Maine Coon, pensez alors à le brosser régulièrement pour limiter au possible la perte de poils de ce dernier.
Longévité
Le gabarit hors norme du Maine Coon le prédispose plus que d’autres races de chats à certaines maladies et/ou pathologies plus ou moins graves, c’est un fait. Pour autant, le Maine Coon est un chat solide, pouvant disposer d’une belle longévité lorsqu’il est bien entretenu et peut profiter d’une vie paisible.
Un Maine Coon en bonne santé peut ainsi espérer vivre en moyenne entre 10 et 15 ans à vos côtés.
Le Maine Coon : un chat XXL
Nous l’avons indiqué un peu plus haut, le Maine Coon est un chat de très grande taille, au gabarit XXL. On évoque souvent le Maine Coon comme un chat géant, ou de « doux géant » (voir un peu plus loin pour notre section sur le comportement du Maine Coon). Et c’est généralement ce qui impressionne et/ou fascine lorsque l’on découvre cette race de chat pour la première fois.
Mais il faut savoir qu’à l’origine le Maine Coon dit « de base » n’était pas aussi grand et impressionnant que le Maine Coon d’aujourd’hui. Il disposait d’un museau puissant, mais pas aussi long, sa tête était quant à elle plus arrondie, et les « linx tips », bien qu’existant déjà, étaient bien plus courts. Il présentait également une fourrure plus épaisse et grossière.
Le caractère XXL du Maine Coon peut s’expliquer de plusieurs façons, notamment de par son origine historique. En effet, l’histoire de la grande taille du Maine Coon remonte à ses origines dans les régions du nord-est des États-Unis, en particulier dans l’État du Maine (d’où il tire son nom, comme vous le savez). Les conditions climatiques rigoureuses de cette région ont probablement favorisé le développement d’une race de chat robuste et adaptée à un environnement exigeant : un corps et des pattes longs favorisant des déplacements sur tout type de terrain, des pieds gros et larges pourvus de touffes de poils entre les doigts, constituant ainsi des raquettes de neige bien pratiques, et une longue queue extrêmement fournie, que le Maine Coon positionne bien en rond autour de son corps lorsqu’il est assis ou couché.
On pourra également noter sa fourrure nettement plus longue et dense au niveau de sa gorge (où elle forme une collerette), du ventre, des culottes et du poitrail, qui protège ainsi parfaitement le Maine Coon du froid et de l’humidité toutes les parties sensibles et fragiles de l’animal.
L’origine plus contemporaine de la taille XXL du Maine Coon repose sur le travail de sélection chez les éleveurs, qui favoriseront pour certains les mariages entre des reproducteurs les plus grands. Le but étant d’obtenir des chatons, et donc de nouveaux adultes, de plus en plus grands, afin de répondre à la demande parfois exigeante – mais pas tout le temps rationnelle – des adoptants sur ce critère de la taille. Le public recherche avant tout des Maine Coons XXL, des Maine Coons géants !
De ce fait, au niveau du poids du Maine Coon, on annonce souvent des spécimens pouvant aller jusqu’à 13 ou 15 kg ! Mais, à de très rares exceptions près, aucun félin domestique, fût-il très grand, n’atteint normalement un tel poids… sauf s’il est obèse.
Les Maine Coon sont musclés et lourds, c’est un fait. Leur ossature est forte, et les mâles atteignent facilement de 6 à 10 kg et les femelles de 4 à 6 kg. Il s’agit là d’une échelle raisonnable qui rentre dans la norme. Malheureusement, quelques éleveurs peu scrupuleux entretiennent le mythe, en promettant aux futurs acheteurs des chatons Maine Coon XXL qui passeraient les 10 kg !
Le standard du Maine Coon
Le standard fixe les caractéristiques morphologiques d’une race. Chaque partie de l’animal est décrite dans les détails : yeux, tête, oreilles, corps, fourrure, etc. Une échelle jusqu’à 100 points permet d’évaluer la qualité de chaque partie du corps de l’animal.
Pour le LOOF, l’échelle de 100 points se décompose comme suit :
- Tête (total de 35 points) : forme et taille (15 points), oreilles (10 points), yeux (5 points) et museau (5 points).
- Corps (total de 40 points) : forme et taille (10 points), ossature et musculature (10 points), pattes et pieds (10 points) et queue (10 points).
- Robe (total de 25 points) : longueur (10 points), texture (10 points) et couleur (5 points).
Voici les grandes lignes du standard de la race Maine Coon :
- Corps : le Maine Coon possède une musculature puissante et son corps peut mesurer jusqu’à 1m de long, ce qui en fait l’un des plus grands chats domestiques.
- Ossature : l’ossature est lourde, en rapport avec la musculature puissante et solide de l’animal. Ses pattes sont également robustes et de longueur moyenne, terminées par des pieds ronds et grands avec des poils interdigitaux parfaitement adaptés à une présence dans la neige ou dans l’eau.
- Poids : le Maine Coon atteint son poids définitif entre 3 et 5 ans, soit 6 à 10 kg pour un mâle et 4 à 6 kg pour une femelle. Soyons clairs, un Maine Coon de plus de 10 kg est un chat en surpoids, voire obèse…
- Tête : la tête du Maine Coon est de taille moyenne, assez carrée, comme son museau. Les pommettes sont hautes et saillantes. Le museau est détaché des pommettes avec un menton aligné.
- Poils : le poil est mi-long et la queue est fournie. Le poil est plutôt court sur les épaules et s’allonge sur les flancs. Le sous-poil est fin et les mâles arborent une belle collerette l’hiver.
- Oreilles : les oreilles sont grandes et possèdent une base large tandis que des plumets se trouvent à l’extrémité.
- Yeux : les yeux du Maine Coon sont assez grands et espacés, ils sont ovales et non bridés. Pour leur couleur (vert, or, cuivre, jaune, voire bleu et vairon), vous trouverez plus de détails sur notre page les couleurs du Maine Coon.
- Couleurs : les couleurs du Maine Coon sont un véritable sujet, passionnant et complexe auquel nous avons consacré un guide très complet que vous pouvez consulter sur notre site
Tous ces critères sont minutieusement passés en revue par les juges lors des concours qui se déroulent aux différentes expositions félines se tenant aux 4 coins du monde. N’hésitez pas à consulter notre guide sur les expositions félines pour en savoir plus sur ces évènements incroyables, ou notre agenda détaillé si vous souhaitez trouver l’exposition à venir la plus proche de chez vous.
Il faut signaler que les chatons Maine Coon vont mettre environ deux ans à atteindre l’âge adulte quand les autres chatons l’atteindront à 8 mois.
Vous pouvez consulter le standard LOOF de la race dans les détails sur le site internet du LOOF.
Le caractère du Maine Coon
Un chat sociable et communiquant
Malgré sa grande taille et son allure de chat sauvage, le Maine Coon est un chat qui a bon caractère, qui est très sociable, équilibré et confiant envers les humains. C’est un excellent animal de compagnie ! C’est aussi un chat qui communique, puisqu’il miaule assez facilement. Surnommé « singing cat » (chat chanteur) aux États-Unis, sa grammaire n’aura rapidement plus de secrets pour vous.
Vous apprendrez à reconnaître les sept messages principaux (colère, peur, souffrance, demande d’attention, frustration, invitation à le suivre et ronronnement), ainsi qu’une soixantaine de sons qui élargissent considérablement la capacité du chat à se faire comprendre et à communiquer.
Et le Maine Coon, qui est un chat miauleur, ne se privera pas d’utiliser sa large palette de sons pour communiquer avec les êtres vivants présents dans son environnement. Rapidement, vous ne pourrez plus vous passer de sa compagnie !
Un chat sûr de lui et joueur
Le caractère du Maine Coon fait que c’est un chat très joueur et très curieux. C’est aussi un chat qui a confiance en lui. Sans doute a-t-il conscience de sa force pour ne pas se laisser perturber ?
Ce chasseur né est aussi expressif, au point où certains comparent ses comportements à ceux d’un chien, tellement il est présent et attentif à son environnement.
Le Maine Coon, chat d’intérieur ou d’extérieur ?
Chat rustique et grand chasseur, le Maine Coon est bien entendu parfaitement adapté à une vie en extérieur. Si vous faites le choix de le garder en intérieur, il faudra penser à lui donner la possibilité de s’exprimer physiquement : un arbre à chat (grand et solide !) et une vue sur l’extérieur sont un minimum à lui accorder dans la maison.
En intérieur, son maitre devra aussi lui accorder des temps d’attention et de jeu. Il en aura besoin pour se dépenser et pour nouer la relation de proximité avec l’humain dont il est demandeur. Il est également possible de sortir votre chat avec un harnais ou dans un extérieur clos (jardin), si vous ne voulez pas le laisser sortir de la maison en toute liberté.
Pourquoi dit-on que le Maine Coon est un chat rustique ?
Le terme rustique se rapporte à la campagne. La rusticité se rapporte à la capacité d’un animal (ou d’une plante) à supporter des conditions de vie difficile. Rustique se définit aussi par des mots tels que simple, résistant et fort. Même si le Maine Coon est plutôt devenu un chat d’intérieur, sa robustesse (taille, musculature, efficacité de son poil dense contre le froid…) et ses origines « fermières » en font un parfait chat rustique.
Le comportement des Maine Coons avec les autres animaux
Chat affectueux et discret, le Maine Coon s’accommode très bien de la présence d’autres animaux dans la maison. Notamment quand il s’agit d’autres chats ou des chiens. L’idéal est bien entendu d’intégrer un jeune chat (ou chaton) dans votre communauté, il n’en sera que plus facilement accepté tout en faisant aisément ses propres repères vis-à-vis de ses colocataires.
Le Maine Coon et les enfants
Le Maine Coon est un chat doux, y compris avec les enfants. Tout se passe le plus souvent d’autant mieux, que le Maine Coon se considère comme un membre à part entière de la famille. Il faut tout de même respecter quelques règles de base avec un chat, notamment celle qui consiste à ne pas le déranger quand il dort ou qu’il s’est mis au calme (parfois à l’écart). Mieux vaut laisser le chat venir vers vous que de le contraindre à un contact qu’il semble refuser. Un petit coup de patte ou un petit coup de dents vous indiquera que vous n’êtes pas le bienvenu, si c’est le cas. Ces petites règles de base sont bien entendu à partager en famille et à inculquer aux enfants pour que tout se passe bien.
Les couleurs du Maine Coon
Le sujet des couleurs du Main Coon est si vaste et passionnant que nous avons tout simplement décidé de lui dédier une page complète sur notre site internet. Nous y avons réuni toutes les informations qui peuvent vous permettre de comprendre la mécanique passionnante qui se met en route pour aboutir à des résultats qui prennent la forme d’une palette de couleurs quasi infinie. Chaque chat est pour ainsi dire unique !
Sachez que la transmission des couleurs est une question de génétique et que la couleur de base de tous les chats est le noir. Après, c’est la magie qui opère pour nous offrir des résultats toujours plus incroyables !
En matière de couleur, on peut signaler que l’on distingue le Maine Coon solide (ou solid ou self) qui est sans marquage (taches, rayures, cercles…) et dont le LOOF reconnaît cinq couleurs (noir, blanc, roux, crème et bleu) et le Maine Coon tabby qui induit un marquage. Il existe aussi des Maine Coons particolores (bicolores ou tricolores) et à tout cela, il faut encore ajouter six effets de poils.
L’ensemble des paramètres est synthétisé pour former un code qui définit la couleur de l’animal. Pour les Maine Coons, ce code commence toujours par MCO.
Pour en savoir plus sur les couleurs du Maine Coon, n’hésitez pas à consulter notre page dédiée.
L’alimentation du Maine Coon
Nous allons vous livrer à suivre quelques informations au sujet de l’alimentation du Maine Coon, mais si vous souhaitez une information complète, il est important de vous signaler tout de suite que nous proposons sur notre site une page dédiée à la question de l’alimentation.
Si vous accueillez un chaton Maine Coon, sachez qu’il n’atteindra sa « maturité » physique qu’à l’âge de deux ans. Il faudra donc veiller à lui apporter l’alimentation, les soins et la surveillance adéquats jusqu’à cet âge.
Comme pour tout être vivant, le développement d’un chaton Maine Coon dépend de la qualité de son alimentation. Avec ses os longs et lourds, le chaton Maine Coon a besoin d’un apport suffisant en calcium.
Un chat adulte stérilisé n’aura bien entendu pas les mêmes besoins qu’un chaton. Votre éleveur et votre vétérinaire seront de précieux conseils au sujet de l’alimentation de votre chat.
On peut néanmoins établir que la solution la plus simple est de nourrir votre chat avec des croquettes. Ces croquettes devront être adaptées à l’âge et aux besoins de votre chat et être constituées de produits de qualité. Au sujet des croquettes, on peut aussi affirmer que des croquettes de qualité constituent une bonne alimentation pour votre chat et que celui-ci ne s’en lassera pas. De bonnes croquettes maintiendront votre animal en bonne santé. Chez Nikomacoon’s, nous avons fait le choix des croquettes Royal Canin.
Nous avons également recours à Royal Canin pour une sélection de produits humides en complément des croquettes.
L’alternative aux croquettes que nous préconisons pour l’alimentation de votre chat est la ration ménagère ou régime Barf. La nourriture maison induit une vigilance particulière du propriétaire du chat vis-à-vis de l’apport nutritionnel. Chez Nikomacoon’s, nous accordons notre confiance à la société Easy-Barf pour ses viandes crues.
Vous trouverez bien plus de détails sur l’alimentation du Maine Coon sur notre page dédiée.
Le toilettage du Maine Coon
Sachez d’emblée que le toilettage et l’entretien du Maine Coon sont une nécessité, notamment en raison de son poil mi-long et de son sous-poil fourni. L’entretien du Maine Coon est lié à l’éduction du chat. En effet, s’il y est habitué jeune, il l’acceptera d’autant plus facilement. Cela est encore plus vrai si l’on évoque le bain ou la taille des griffes.
L’entretien de votre chat revêt également des enjeux de santé puisque cette attention que vous lui portez peut vous permettre de détecter des problèmes de santé et d’offrir à votre animal la possibilité de se sentir bien. En effet, un simple brossage régulier va l’aider à se débarrasser des nœuds dans ses poils (qui peuvent finir par créer des bourres aux multiples conséquences) tout en vous permettant d’inspecter votre chat et de détecter la présence de parasites, de blessures, d’une infection ou de traces d’eczéma.
Si vous voulez approfondir le sujet, nous vous invitons à consulter notre page dédiée à l’entretien du Maine Coon.
Les principaux problèmes de santé du Maine Coon
Terminons cette large présentation de la race Maine Coon par un chapitre beaucoup moins réjouissant que les précédents, à savoir celui des problèmes de santé connus pour ce magnifique animal.
Comme cela est conseillé pour les autres chats, le Maine Coon doit être vacciné contre le Coryza et le typhus.
Il faut aussi tenir compte de la menace que représentent le virus leucémogène félin (FeLV – leucose) et le virus de l’immunodéficience féline (FIV). Ces deux maladies sont mortelles à 100% pour les chats. Un vaccin existe contre le FeLV. Les chats qui ne sortent pas ou qui n’ont pas de contact avec les autres chats sont moins exposés.
Certaines « tares génétiques » peuvent être présentes chez les Maine Coons, mais chez Nikomacoon’s, nous mettons tout en œuvre pour les éradiquer en pratiquant des tests qui nous permettent d’affirmer que les chats que nous proposons à la vente sont exempts de ces tares et qu’ils ne présentent pas de risques particuliers de développer des maladies comme la cardiomyopathie hypertrophique (ou CMH, qui est une insuffisance cardiaque), la polykystose rénale, de dysplasie de la hanche ou d’amyotrophie spinale (faiblesse et atrophie des muscles). Rappelons que qu’un test ADN n’a besoin d’être pratiqué qu’une seule fois sur un reproducteur et que deux parents indemnes ne peuvent pas transmettre de tare génétique à leurs chatons.
Enfin, le Maine Coon peut être sujet à une déformation de la poitrine nommée pectus excavatum (qui est une dépression interne de tout ou partie du sternum) ou à la polydactylie (doigt supplémentaire comme peuvent par exemple en avoir les lynx).
Prix du Maine Coon
Nous le voyons, la question du prix du Maine Coon est un sujet qui revient régulièrement et qui suscite beaucoup de questions. Nous avons rédigé sur notre site une page vous permettant d’y voir un peu plus clair à ce sujet, et vous informant des tarifs pratiqués au sein de notre chatterie.
(1) Crédit : Aurélien Boudault / LOOF